Aujourd'hui, je voulais partager avec vous un magnfique poème qui se trouve à la fin de l'album Le Son des couleurs de Jimmy Liao.
Je ne manque plus de rien maintenant,
toutes les couleurs se traduisent
en bruits et en senteurs.
Et de qelle infinie beauté est leur musique
quand elles se font notes!
A quoi me servirait un livre?
Dans les arbres le vent feuillette;
je connais les paroles que l'on y entend
et les répète parfois doucement.
Et la mort qui brise les yeux comme des fleurs,
le mort ne trouvera pas mes yeux...
Rainer Maria Rilke, L'Aveugle
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