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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 07:35

 

 

Titre : Du train où vont les choses à la fin d'un long hiver

Auteur : Francis Dannemark

91p.

Robert Laffont, 2011

 

Résumé :

En pleine crise de lassitude au coeur de la crise économique, Christopher, opérateur culturel belge de cinquante ans au bord de la faillite, souhaite ralentir et se recentrer sur des valeurs plus justes.
Parce que « la vie rappelle de temps en temps que le monde est tout petit », il décide de s’arrêter et de partir. Ce sera pour le Portugal, en train. Alors que le ciel additionne les nuages, Christopher croise sur le quai de la gare une inconnue, Emma, qu’il va découvrir le temps d’un voyage entre Bruxelles et Lisbonne, au cours d’une longue et belle conversation, à la fois tendre, émouvante, et toujours sincère.
Francis Dannemark, avec toute la délicatesse et l’élégance qui le caractérisent, nous offre comme à son habitude un court roman, subtil et délicat, sur les choses de la vie.

 

Mon avis :

Le temps d'un voyage en train, nos deux personnages apprennent à se connaître. Une va rendre visite à sa soeur à Lisbonne, l'autre reprend sa vie en main, va tenter de prendre un nouveau départ. En quelques 90 pages (et un titre presque aussi long que son contenu!), sa vie va changer, évoluer.

Francis Dannemark a un style agréable à lire. En quelques pages, le temps d'un voyage Bruxelles-Lisbonne, l'auteur apporte une réflexion sur la culture et la vie. Plusieurs citations illustrent les propos de Christopher et Emma.

 

"La vie, c'est comme un solo de violon qu'on devrait interpréter en public tout en apprenant à jouer de l'instrument au fur et à mesure de l'exécution." (Samuel Butler)

 

Un petit passage dans lequel nombre d'entre nous, amis blogueurs, se reconnaîtront :

 

"-Vous aimez lire?

- Oui, beaucoup. En voyage, j'emporte toujours l'un ou l'autre ivre ; hélas, souvent, ce sont mes dossiers que je lis, ou je corrige les articles de notre petite revue mensuelle, ou alors je traduis des dépliants pour les nouveaux produits... Je n'ose plus entrer dans une librairie parce que je me ruine à acheter des livres que j'empile autour de mon lit et un peu partout dans mon appartement, ce ne sont plus des livres puisque je ne les lis pas, ce sont des meubles." ( p.44)

 

Une lecture rapide, agréable et qui fait réfléchir...

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26 février 2011 6 26 /02 /février /2011 07:06

Titre : Tante Mame

Auteur : Patrick Dennis

Titre original : Auntie Mame : an irreverent escapade

Flammarion, 2010

 

Résumé :

Tante Mame est une femme imprévisible, émancipée, et fantasque dont la vie est régie par un principe intangible : la liberté.
Lorsqu'elle recueille son neveu Patrick, jeune orphelin, ce n'est pas pour l'entretenir dans les convenances ni les conventions, mais pour l'initier à une existence exubérante, pleine de passions cocasses et d'humour, lui donnant ainsi une leçon pour la vie: ne jamais céder au découragement. Hilarant de la première à la dernière page, Tante Mame est un étincelant témoignage de l'humour anglo-saxon, nourri de dérision, d'ironie, de fougue, et le lecteur gardera pour seule nostalgie de n'avoir pas eu, lui aussi, une Tante Marne dans sa vie.
Roman culte, Tante Mame, dont le personnage a d'ailleurs été inspiré par la propre tante de l'auteur, l'excentrique Marion Tanner, se situe dans la plus grande tradition de la comédie américaine.

 

L'auteur (source Wikipédia)

Patrick Dennis de son vrai nom Edward Everett Tanner est un romancier américain né en 1921 à Chicago (États-Unis) et décèdé en 1976 à New York (États-Unis).

Patrick Dennis était dans les années 1950 un des auteurs des États-Unis le plus populaire et le plus lu. Presque tous ses romans ont été des Bestsellers, mais le plus connu et le livre culte rempli de succès, fut sans conteste Tante Mame, qui fut interprété, joué au théâtre, mis en musique et adapté au cinéma

 

Ce roman désopilant se situe dans la plus grande tradition de la comédie américaine. Patrick Dennis et son roman Tante Mame furent refusés par une douzaine d’éditeurs avant d'être acceptés par un éditeur qui toucha le jackpot puisque le livre se vendit à deux millions d'exemplaires. D'inspiration autobiographique, ce récit raconte les aventures rocambolesques d'un jeune orphelin confié aux soins extravagants de sa tante, mais pleine de bonne volonté. Ce roman, écrit en 1955 et publié en français en 1994 n'est pas seulement drôle, il est aussi plein de tendresse pour cette femme exceptionnelle, débordante d'énergie et d'amour.

 

Mon avis :

Tante Mame, personnage inspirée de la vraie tante de l'auteur, est une personne excentrique dont le maître-mot dans la vie est LIBERTE! Elle est loufoque, excentrique, pleine de joie de vivre, de bonheur humeur mais aussi très gaffeuse et maladroite! Quand elle se voit confier son neveu, elle ne sait pas comment éduquer un enfant mais elle veut lui inculquer son mode de vie ce qui va donner lieu à un vrai festival d'anecdotes que l'auteur nous raconte ici.

En effet, ce roman n'a pas vraiment de fil conducteur qui nous tient au fil des pages et des chapitres. Chaque chapitre (il y en a 11) nous retrace une moment clé de la vie de Tante Mame : son mariage et la rencontre avec sa belle famille, sa recherche d'emploi (et la succession de métier qui en découle), la recherche d'écoles pour le jeune Patrick...

L'auteur accompagne ces scènes loufoques et ce personnage atypique dans un style fluide, tendre, et un humour so british (auquel je n'ai pas adhéré je pense à chaque fois!).

Je dois avouer que j'ai eu du mal à entrer dans ce roman, peut-être est-ce dû au moment choisi pour ma lecture ou bien à cause de ce style de découpage en chapitres de moments de vie sans fil qui nous tient d'un chapitre à l'autre... Mais ce n'est pas pour autant que je n'ai pas aimé! Au contraire! une fois après avoir fait connaissance avec Tante Mame, on s'attache à elle, j'ai bien aimé découvrir les nouvelles péripéties de sa vie, en me demandant ce qu'elle allait encore pouvoir inventer, j'ai souri plus d'une fois (j'ai adoré la scène de chasse où elle se retrouve à monter sur un cheval fou!).

Tante Mame est une tante qui croque la vie à pleines dents, avec une bonne humeur communicative mais personnellement je crois que je n'aimerai pas avoir une tante comme celle-ci! ou alors à petites doses! parce qu'elle doit être épuisante et difficile à suivre!

 

Roman lu dans le cadre d'une lecture commune avec Lapublivore et  Tinelire (je mettrais les liens vers leur billet respectif dans la journée!)

 

 

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5 février 2011 6 05 /02 /février /2011 18:23

 

http://img232.imageshack.us/img232/3732/26995745.jpgTitre : Hors-Service

Titre original : Mogen för Skrubben

Auteure : Solja Krapu

Trad. du suédois par Max Stadler et Lucile Clauss

Gaïa, 2011

 

Résumé : 

Eva-Lena a une petite vie bien rodée, avec maison, enfants, mari et collège. Elle est parfaite, quoique un brin hystérique dès qu'on vient changer son planning. Un vendredi soir, elle enfourche son vélo pour aller faire des photocopies au collège. Ça l'avancera pour lundi ! Sauf qu’elle se retrouve enfermée dans le local de la photocopieuse. Pour tout le week-end ? 

Par l’ingéniosité de son sujet, le ton tragi-comique, la richesse des personnages et leur psychologie décortiquée sans chichis, Hors-Service cible juste. Car enfin, qui oserait prétendre qu’il ne se sent — au grand jamais ! — ne serait-ce qu’un tout petit peu prisonnier de son quotidien ?

 

 

 

http://img225.imageshack.us/img225/6809/solja.jpg

L’auteure :

Solja Krapu est née en Finlande en 1960 et vit en Suède depuis ses 16 ans. Auteur de livres pour enfants et poétesse, elle est un des piliers du mouvement de poésie slam en Suède, et lauréate de plusieurs prix dans cette catégorie. Avec sa présence scénique, son humour et ses textes fins et espiègles, elle nous aide à capter la poésie dans nos propres vies.  (Source Communiqué de presse)

 

 

 


Mon avis :

Tout d’abord, je tiens à remercier les éditionshttp://www.africultures.com/tables/structures/images/logo_gaia_editions.jpg et le site http://chroniquesdelarentreelitteraire.com/wp-content/uploads/2009/07/Logo_Babelio_new1.jpg (avec son opération Masse critique) pour la découverte de ce roman.

 

Pourquoi avoir choisi ce livre ? Le résumé m’a attiré ! Une femme coincée, enfermée dans une petite pièce ! Je me suis dit que ça devait être assez angoissant… Je me suis souvent demandée ce que je ferai si je me retrouvais enfermée dans un ascenseur par exemple… C’est donc ça qui m’a incité à postuler pour ce titre !

Eva-Lena, le personnage principal, est quelqu’un de très pointilleux et très organisée dans sa vie professionnelle tout comme dans sa vie personnelle (organisation d’un emploi du temps avec heures précises et obligatoires de repas en famille par exemple…).Elle veut que sa famille ne manque de rien, mais ses actions ne sont pas réellement comprises par sa famille qui l’a trouve coincée ! Au début du roman, donc, on la retrouve coincée dans ce local à photocopie qui n’a pas de fenêtres et dont la porte est coincée… Elle n’a pas avec elle son téléphone portable, personne ne sait qu’elle devait venir au lycée, on est vendredi soir et il n’y a plus personne… Va-t-on la rechercher ? Va-t-on s’inquiéter de son absence ? Contrairement à beaucoup d’entre nous, je pense, Eva-Lena ne panique, garde un calme inimaginable dans cette situation… Elle va en profiter pour faire un peu de ménage et de tri dans le local, compter les secondes avant que la lumière automatique ne s’éteigne, et puis au bout d’un moment elle prend feuilles et crayon et commence à réfléchir à sa vie, à ce qu’elle est devenue depuis la rentrée. Elle prend alors conscience que depuis le retour  d’une de ses anciennes amies d’enfance dans sa vie, elle a énormément changé de comportement…

Ce roman est écrit dans un style très léger, on s’attache facilement au personnage Eva-Lena (ses enfants et son mari ne sont pas vraiment à son écoute, et la critiquent sans chercher à la comprendre). Solja Krapu nous décrit cette situation assez absurde de façon, fraîche, drôle, délicate, mais aussi de façon réfléchi dans les « récits » les plus importants de la vie d'Eva-Lena.  Hors-Service est son premier roman traduit en France et j’espère que ça ne sera pas le dernier !

J’ai vraiment passé un très bon moment de lecture, entre sourire et tristesse (lecture qui fut donc riche en émotions…).

 

Pour finir un petit passage qui m'a fait sourire  :

 " D'abord, il me faut chaque année plus de temps pour me séparer de l'école. En fait, je suis devenue incapable de le faire. Ensuite, tous mes intérêts personnels sont reliés à ma profession. Ne serait-ce, par exemple, que de lire un bon livre. La plupart des gens considèrent cela comme un plaisir,et c'était également mon cas au départ, mais c'est devenu une question d'utilité : vais-je réellement passer du temps à lire ce livre-ci, alors qu'il est clair que je tirerais plus de la lecture de tel autre? Il n'y a pas seulement le fait que je doive être toujours au courant des dernières parutions pour la jeunesse : je considère aussi comme de mon devoir d'avoir lu au moins quelques titres écrits par le prix Nobel de l'année. De plus, je dois garder du temps pour ce dont il est question dans les pages culturelles. Et il va de soi que je lis la littérature anglophone en version originale."

 


Critiques et infos sur Babelio.com
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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 19:10

http://img146.imageshack.us/img146/1760/9782207258149fs.gif Titre : Ronde de nuit

Titre original : The Night Watch

Auteur : Sarah Waters

Trad. de l'anglais par Alain Defossé

Denoël, 2006.

 

Résumé :

Londres, 1947.
Quel fantôme du passé hante Helen qui subit, désemparée, le lent délitement de sa liaison interdite avec Julia, une jeune auteur à succès rencontrée pendant la guerre? Pour quelles raisons Kay, une ancienne héroïne du Blitz, erre-t-elle désormais, inconsolable, dans les rues de la ville? Pourquoi Viv, une jeune femme douce et glamour, ne parvient-elle pas à quitter son amant, un ancien soldat marié et père de famille? Quel secret cache Duncan, l'intrigant petit frère de Viv, en se réfugiant dans le monde de l'enfance et en refusant tout échange avec l'extérieur? Remontant le cours des vies de ces quatre personnages jusqu'aux terribles mois du Blitz, Sarah Waters distille peu à peu les événements et les sentiments qui unissent Kay, Helen, Viv et Duncan, eux que rien ne semble devoir lier dans ce triste Londres d'après-guerre, si ce n'est la difficulté à surmonter le souvenir des privations et des souffrances endurées.
Ce faisant, elle plonge le lecteur dans un jeu de piste palpitant aux multiples rebondissements, car la guerre semble avoir façonné d'étranges alliances...

 

Mon avis :

Découverte de cette auteure! et ce fut une chouette découverte! Même si j'ai mis du temps à le lire! Peut-être l'aurais-je encore plus apprécié à un autre moment! qui sait?

Enfin bref, l'auteure nous trace le portrait de quatre personnages, pendant la Seconde Guerre Mondiale à Londres, dont les destins, l'histoire se croisent. Le roman est découpé en trois parties : 1947, 1944 et 1941, dans cet ordre. Elles nous présente Kay, Helen, Viv et le seul homme Duncan. Elle nous raconte la difficulté de vivre, la façon de vivre à cette époque et dans ce contexte. Duncan qui sort de prison est très mystérieux, Viv, sa soeur, a eu le malheur de tomber amoureuse d'un homme marié, quant à Kay et Helen leur destin est lié puisqu'elles sont amoureuses.

L'ordre des parties du roman nous permet au fur et à mesure de comprendre pourquoi chaque personnage en est arrivé là où ils en sont en 1947. J'ai bien aimé cette façon de nous présenter les choses parce que je me posais des questions, j'essayais de deviner ce qui avaient pu se passer...

Sarah Waters a un style très agréable, très fluide. Elle sait aussi tenir en suspens! En effet, plus d'une fois j'étais plongée dans l'histoire d'un des personnages et hop paragraphe suivant elle passe à un autre! un peu frustrant au début je dois l'avouer!

En conclusion, j'ai apprécié cette lecture historique et je pense qu'un jour je relirai cette auteure (mais pas tout de suite! j'ai trop de lectures qui me font envie en ce moment!!).

 

 

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 15:00

Pour finir l'année, Pimprenelle nous faisait découvrir Romain Sardou!

 

 

Bon pour moi ce n'était pas vraiment une découverte car j'avais déjà lu un roman de cet auteur (Personne n'y échappera). Pour me mettre dans l'ambiance, fêtes obligent, mon choix s'est porté sur Une seconde avant Noël.

 

http://www.decitre.fr/gi/22/9782845632622FS.gif

 

Résumé :

1851. A Cokecuttle, une cité industrielle anglaise, le petit Harold survit péniblement, vivant sous les ponts et ramonant des cheminées. Et pourtant... Harold est promis à un destin fantastique. Guidé par un génie invisible, il va découvrir un monde peuplé de lutins, d'arbres magiques et de rennes volants. D'extraordinaires voyages l'y attendent. Il est appelé à devenir un personnage que nous connaissons tous très bien : à la longue barbe blanche et au costume rouge éclatant...

 

Mon avis:

Avec ce roman, je suis tombée en plein dans la magie de Noël! Un vrai conte!

Dans cette histoire, Romain Sardou explique comment est né Noël! Et on apprend pleins de choses!

On suit Harold, un petit orphelin dans un univers à la Dickens : la faim, le froid, la misère de Londres, des enfants orphelins exploités par les adultes. Son destin semble tout tracé... mais c'est sans compter sur les fées et le génie Balbeck.  A partir du moment où Harold rencontre les lutins, l'histoire prend une tournure plus fantastique, plus magique.

Quant au style de l'auteur, il est très agréable. Une particularité de ce roman est que l'auteur prend à partie le lecteur, s'adresse à lui directement, en l'appelant "cher lecteur". 

Un roman vraiment très plaisant, qui m'a fait passé un moment magique!

Et maintenant je sais qui est le Père Noël et comment il fait pour nous apporter tous nos joujoux sans qu'on le voit et à tout le monde en même temps!!!

 

http://www.brin-web.info/wp-content/uploads/2009/12/noel.jpg

 

Rendez-vous l'année prochaine pour (re)découvrir :

http://img.over-blog.com/254x300/2/65/54/54/logo-segur.jpg

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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 21:48

http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/5/1/7/9782246771715.jpg

Titre : Apocalypse bébé

Auteur : Virginie Despentes

Grasset, 2010.


Résumé (source Decitre):

Valentine disparue.
Qui la cherche vraiment ? Entre satire sociale, polar contemporain et romance lesbienne, le nouveau roman de Virginie Despentes est un road-book qui promène le lecteur entre Paris et Barcelone, sur les traces de tous ceux qui ont connu Valentine, l'adolescente égarée. Les différents personnages se croisent sans forcément se rencontrer, et finissent par composer, sur un ton tendre et puissant, le portrait d'une époque.


Quelques mots sur l’auteur …

Virginie Despentes est née en 1969 à Nancy.
Romancière, elle est l'auteur de Baise-moi (1993), des Chiennes savantes (Grasset, 2001), des Jolies choses (Grasset, prix de Flore 1998), de Mordre au travers (Librio, 1999), de Teen Spirit (Grasset, 2002), de Bye-bye Blondie (Grasset, 2004) et d'un essai, King Kong Théorie (Grasset, 2006). Publiée dans de nombreux pays à l'étranger, Virginie Despentes est également réalisatrice.

 

Mon avis :

Il y a quelques semaines, j’ai reçu un mail de Priceminister me proposant un partenariat : « Despentes contre Houellebecq ».  Bien que connaissant ces deux auteurs, je n’ai jamais lu leur œuvre. Je dois avouer que Houellebecq ne me tente pas vraiment (même si je ne dis pas que je ne le lirai jamais !) mon choix s’est donc porté sur Virgine Despentes que j’avais envie de lire depuis très très longtemps !

Et bien j’ai été très agréablement surprise !

En effet, le style de Virginie Despentes est direct, franc, vrai, parfois assez cru et osé, très contemporain, à la fois vif et incisif, trash, parfois (et même souvent) déroutant !

On suit Lucie et La Hyène à la recherche d’une ado en difficulté qui a fugué. On visite les dessous de Paris et on va jusqu’à Barcelone. Un vrai road movie book ! Les deux détectives, aux méthodes diamétralement opposées, mettent tout en œuvre pour retrouver l’adolescente qu’elles sentent en grande détresse. A travers le portrait de Valentine esquissé peu à peu au grès de l’enquête, Virginie Despentes peint un portrait au vitriol de notre époque, une caricature des « bourges » (violence, alcool, prostitution, abandon, tout y passe !).

Par contre, je me suis pris la fin en pleine face !! Je me demandais bien comment ça allait pouvoir finir, qu’il se tramait quelque chose ! Mais j’étais très loin, à mille lieux, de penser à ça !

Un roman donc qui m’a beaucoup plu et qui ne laisse pas indifférent ! Une auteure que j’aurai plaisir à relire très certainement un jour !

 


Merci à  http://cot.priceminister.com/res/pic/0/www/www/14794/priceminister_logo.gif pour ce partenariat !!


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6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 07:15

http://www.decitre.fr/gi/60/9782879297460FS.gifTitre : Le Coeur régulier

Auteur : Olivier Adam

Editions de l'Olivier, 2010

 

Résumé :

" Vu de loin on ne voit rien ", disait souvent Nathan.
Depuis la mort de ce frère tant aimé, Sarah se sent de plus en plus étrangère à sa vie, jusque-là " si parfaite ". Le coeur en cavale, elle s'enfuit au Japon et se réfugie dans un petit village au pied des falaises. Nathan prétendait avoir trouvé la paix là-bas, auprès d'un certain Natsume. En revisitant les lieux d'élection de ce frère disparu, Sarah a l'espoir de se rapprocher, une dernière fois, de lui.
Mais c'est sa propre histoire qu'elle va redécouvrir, à ses risques et périls. Grâce à une écriture qui fait toute la place à la sensation, à l'impression, au paysage aussi bien intérieur qu'extérieur, Olivier Adam décrit les plus infimes mouvements du coeur et pose les grandes questions qui dérangent.

 

Mon avis :

C'est ma première lecture des romans de la rentrée! Et ce fut un très très bon choix.

Comme à son habitude, Olivier Adam évoque la perte d'un être cher. Ici c'est une soeur qui doit réapprendre à vivre ou plutôt apprendre à survivre sans son frère, son "jumeau" de coeur. L'atmosphère de ce roman est tout comme dans ses titres précédents très prenante, poignante, émouvante mais aussi lourde.

Sarah part, au final, à la recherche de son frère. Qui pouvait-il bien être durant les derniers jours de sa vie? En effet, elle découvre des choses sur son frère qu'elle ignorait et par la même des choses sur elle-même!

J'ai du mal à trouver mes mots pour décrire réellement l'ambiance de ce roman... La seule chose que je peux dire c'est que j'ai réellement aimé, que ce n'était pas le premier roman d'Olivier Adam que je lisais et que ça ne sera certainement pas le dernier! D'ailleurs, j'ai Je vais bien, ne t'en fais pas qui m'attend dans ma PAL!

 

coeur 2

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11 septembre 2010 6 11 /09 /septembre /2010 08:00

http://www.decitre.fr/gi/59/9782253129059FS.gifTitre : A Mélie, sans mélo

Auteure : Barbara Constantine

Paru en 2010

 

Résumé :

élie, soixante-douze ans, vit seule à la campagne.
Pour la première fois, sa petite-fille, Clara, vient passer les grandes vacances chez elle. La veille de son arrivée, Mélie apprend qu'elle a un problème de santé... Elle verra ça plus tard. La priorité, c'est sa Clarinette chérie ! Durant tout l'été (le dernier ?), Mélie décide de fabriquer des souvenirs à Clara. Des rigolos. Comme regarder pousser les bambous en écoutant La Traviata, chanter sous la pluie des chansons de Nougaro, goûter les mauvaises herbes qui poussent le long des chemins.
Il y a aussi le vieux Marcel, qui va apprendre à Clara à faire de la mécanique... Et puis, comme la vie est vraiment dingue parfois, il y a Mélie qui va enfin rencontrer le grand amour... Cent cinquante ans à eux deux ? Mais quand on aime, on ne compte pas !

 

Mon avis :

J'étais tombé sous le charme du style de Barbara Constantine avec Tom petit Tom, j'ai continué ma découverte avec ce titre... et quel bonheur! Je l'ai dégusté, savouré! Ce court roman aborde le thème du souvenir, qui est important pour se construire, pour avancer dans la vie...

Les personnages sont, là aussi, très attachants et attendrissants! Qui ne rêverait pas d'avoir une grand-mère comme Mélie!! une grand-mère qui fait 12 kilomètres à vélo pour aller chercher sa petite fille à la gare, qui fabrique des pannes pour montrer à un ami qu'il est encore utile, qui installe des chaises dans le jardin pour se faire une toile... d'araignée!

Vraiment un roman frais, pleins de bonheur, de tendresse! qui m'a laissé un large sourire jusqu'aux zoreilles!

Je vous le conseille donc très vivement!!!!

 

Et je finis ce billet par un petit dessin appris à Mélie par "le petit jeune homme du cybercafé" (p.214)

(\_/)
(='.'=)
(")_(")

"tu t'en rends compte, c'est fait rien qu'avec des guillemets, des tirets, des apostrophes, des points, des parenthèses..."

(c'est censé être un chat mais moi je trouve que ça ressemble à un lapin!!)

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25 août 2010 3 25 /08 /août /2010 08:00

 

Aujourd'hui, grâce à Pimprenelle, j'ai fait une super rencontre : Yôko Ogawa

Yōko Ogawa ((小川洋子) est née en 1962 à Okayama. Elle est l'auteure de nombreux romans courts ainsi que de nouvelles et d'essais. Elle est diplômée de l'Université Waseda et elle vit à Ashiya, Hyogo avec son mari et son fils.
Elle a remporté le prestigieux prix Akutagawa pour La Grossesse en 1991, et également les prix Tanizaki, Izumi, yomiuri et Kaien.Ses romans ont été traduits en français, allemand, italien, grec, espagnol, catalan, chinois, coréen et récemment en anglais (aux États-Unis). Une adaptation cinématographique de sa nouvelle L'Annulaire est sortie en France en 2005 (film de Diane Bertrand).

 

Ce que j'ai choisi de lire :

Mon choix s'est porté sur 3 courts romans : Les Abeilles (1995), La Grossesse (1997) et L'Annulaire (1999)

 

Résumé des Abeilles :Pour rendre service à son cousin qui cherche une chambre, l'héroïne l'a introduit dans le foyer d'étudiants où elle-même séjourna jadis. Mais sitôt le jeune homme installé, un malaise inexplicable s'empare d'elle. Dans les semaines qui suivent, à chaque visite qu'elle tente, son cousin demeure introuvable. Et le directeur du foyer se montre toujours plus évasif, plus inquiétant, plus équivoque.

Résumé de la Grossesse :Depuis le début de la grossesse de sa soeur, la narratrice consigne dans un journal les moindres transformations physiques de la future mère. Et quand celle-ci, passé la période des nausées, retrouve un appétit vorace, elle s'empresse de lui préparer des marmelades de pamplemousses, dont elle la régale et la gave à plaisir. Peu à peu la peau - peut-être toxique - et la chair des fruits viennent se mêler, dans son esprit, à l'effervescence mystérieuse de la m"atière" en gestation...

Résumé de L'Annulaire: A la suite d'un léger accident de travail, la narratrice de ce récit a quitté son usine et trouvé un emploi d'assistante et de réceptionniste auprès de M. Deshimaru, directoire d'un laboratoire de spécimen. Dans ce lieu étrange, ancien foyer de jeunes filles pratiquement désert, elle reçoit la clientèle avant que M. Deshimaru, en véritable maître de taxidermie, recueille, analyse et enferme à jamais les blessures et les souvenirs de ceux qui désirent échapper à leur mémoire. Sans vraiment comprendre ce qui se joue sous ses yeux, la jeune fille tombe peu à peu sous la coupe de cet homme...

Mon avis :

J'ai enchaîné la lecture de ces trois romans-nouvelles avec un pur bonheur! Ces trois livres ont des points communs : chaque histoire est raconté à la première personne du singulier, par une femme. dans chaque roman plane un mystère, une ambiance envoûtante, étrange... Yôko Ogawa nous peint avec une plume pleine de talent, le portrait de trois femmes charismatiques. Dans Les Abeilles, il s'agit d'une femme mariée (son mari est parti en Suède pour préparer leur nouvelle vie) qui se sent seule, qui n'a pas vraiment envie de partir pour un pays étranger aux coutumes si éloignées des siennes... L'arrivée de son cousin dans sa vie va la "rebooster". Dans La Grossesse, la narratrice raconte la grossesse de sa soeur dans un journal : elle raconte les transformations physiques et comportementales de sa soeur mais ne parle jamais du bébé en tant que tel, il s'agit plutôt d'une "chose indéterminée". Dans L'Annulaire, l'héroïne travaille dans un laboratoire de spécimen, travail plutôt étrange mais elle tombe sous le charme de son patron. Particularité de cette femme : elle n'aime pas la limonade! Pourquoi?  elle a perdu un bout de son annulaire dans une chaîne de fabrication de limonade et a vu disparaître son petit bout de chair parmi les bulles de la limonade... (Moi je ne vois plus mon verre de limonade de la même manière maintenant! ^^)

Dernier point commun : les trois fins : un doute plane toujours, une énigme, un mystère... au lecteur (qui a créé une complicité avec la narratrice) d'imaginer ce qui se passe...

Mon préféré des trois? L'Annulaire mais que peut-il y avoir derrière cette fameuse porte???

 

 

Pour découvrir d'autres titres c'est par ici! 

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18 août 2010 3 18 /08 /août /2010 13:44

Titre :Toubib or not toubib

Auteur :Agnès Abécassis

 

Résumé :

Rendez-vous dans un cabinet médical parisien où se succèdent, dans un grand folklore, pathologies et malades en tous genres devant une équipe soignante de choc: une secrétaire pitbull, une dentiste gaffeuse flanquée de son chat tyrannique, un gynécologue bourru mal remis de son divorce, un acupuncteur sexy qui rend ses patientes folles de désir, une généraliste à peu près normale, sauf qu'elle souffre de l'angoisse de la première fois et se fait soigner sous hypnose : catastrophes garanties et aventures rocambolesques en vue...

 

Mon avis :

Il y a déjà plusieurs semaines, j'ai eu la chance de rencontrer l'auteure qui m'a gentiment dédicacé ce titre (ici). Je connaissais vaguement l'auteur mais sans plus.

J'ai commencé à lire ce livre dans la salle d'attente de mon médecin! J'étais donc dans l'ambiance!! et je me suis bien marrée (enfin j'avais le sourire jusqu'aux oreilles pendant que les autres patients râlaient parce qu'ils trouvaient le temps long!! moi il m'a paru trop court ; j'aurai voulu en lire plus!!). Agnès Abécassis nous plonge dans l'univers, la vie d'une médecin généraliste un peu fofolle. Alors qu'elle doit passer dans une émission de télévision pour la première fois, elle éprouve une grande peur. Elle décide donc d'aller voir l'hypnotiseur en vogue qui va lui faire revivre ses premières fois (premier accouchement par exemple). Et ces expériences vont lui permettre de développer des "pouvoirs" dans la vie quotidienne : elle va faire accoucher une amie (alors qu'elle ne l'a jamais fait), va se mettre à parler le japonais (alors qu'elle ne l'a jamais appris)... ce qui va l'amener à pleins de situations aussi loufoques les unes que les autres!

C'est un livre qui m'a vraiment fait rire du début à la fin! Un livre qui nous fait oublier les tracas de la vie quotidienne! un livre qui ne se prend pas au sérieux! et ça fait du bien! Merci Agnès!

Il me tarde d'en lire un autre de cette auteure! Vite vite à la librairie!! ^^

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