Envie de partager mes émotions de lectures et de cinéma dans la blogosphère...
Titre : Du train où vont les choses à la fin d'un long hiver
Auteur : Francis Dannemark
91p.
Robert Laffont, 2011
Résumé :
En pleine crise de lassitude au coeur de la crise économique, Christopher, opérateur culturel belge de cinquante ans au bord de la
faillite, souhaite ralentir et se recentrer sur des valeurs plus justes.
Parce que « la vie rappelle de temps en temps que le monde est tout petit », il décide de s’arrêter et de partir. Ce sera pour le
Portugal, en train. Alors que le ciel additionne les nuages, Christopher croise sur le quai de la gare une inconnue, Emma, qu’il va découvrir le temps d’un voyage entre Bruxelles et Lisbonne, au
cours d’une longue et belle conversation, à la fois tendre, émouvante, et toujours sincère.
Francis Dannemark, avec toute la délicatesse et l’élégance qui le caractérisent, nous offre comme à son habitude un court roman,
subtil et délicat, sur les choses de la vie.
Mon avis :
Le temps d'un voyage en train, nos deux personnages apprennent à se connaître. Une va rendre visite à sa soeur à Lisbonne, l'autre reprend sa vie en main, va tenter de prendre un nouveau départ. En quelques 90 pages (et un titre presque aussi long que son contenu!), sa vie va changer, évoluer.
Francis Dannemark a un style agréable à lire. En quelques pages, le temps d'un voyage Bruxelles-Lisbonne, l'auteur apporte une réflexion sur la culture et la vie. Plusieurs citations illustrent les propos de Christopher et Emma.
"La vie, c'est comme un solo de violon qu'on devrait interpréter en public tout en apprenant à jouer de l'instrument au fur et à mesure de l'exécution." (Samuel Butler)
Un petit passage dans lequel nombre d'entre nous, amis blogueurs, se reconnaîtront :
"-Vous aimez lire?
- Oui, beaucoup. En voyage, j'emporte toujours l'un ou l'autre ivre ; hélas, souvent, ce sont mes dossiers que je lis, ou je corrige les articles de notre petite revue mensuelle, ou alors je traduis des dépliants pour les nouveaux produits... Je n'ose plus entrer dans une librairie parce que je me ruine à acheter des livres que j'empile autour de mon lit et un peu partout dans mon appartement, ce ne sont plus des livres puisque je ne les lis pas, ce sont des meubles." ( p.44)
Une lecture rapide, agréable et qui fait réfléchir...